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Revue de Presse

Une journaliste en garde à vue

Par 19 septembre 2023octobre 12th, 2023No Comments

Mardi 19 septembre 2023, Mme Ariane LAVRILLEUX, journaliste, a été placée en garde à vue jusqu’au lendemain soir. L’interrogatoire a duré trente-neuf heures. Son domicile a été perquisitionné par un juge d’instruction accompagné de plusieurs policiers.

Elle réalise plusieurs enquêtes qui s’appuient sur des documents classés confidentiel-défense. Ce qui sous-entend qu’une source a divulgué ces documents sans autorisation.

La journaliste estime que cette garde à vue est une tentative d’intimidation destinée à identifier les sources qui lui ont permis de réaliser ses enquêtes.

Source (site web) : [https://]disclose.ngo.fr (articles du 19/09/2023 et du 23/09/2023)

Comme on le constate quotidiennement lorsqu’on habite à Maisons-Alfort, le secret défense est en effet peu compatible avec le respect des droits de l’homme et avec une information satisfaisante de la population. Il en est de même de l’irresponsabilité pénale et civile des juges et magistrats. Comme on le constate trop souvent, ces deux concepts juridiques dépassés autorisent tous les débordements.

Il est nécessaire de mettre fin au secret défense et à l’irresponsabilité pénale et civile des juges et magistrats.

Des journalistes qui aiment enquêter sur le secret défense et les débordements qu’il permet ont intérêt à visiter Maisons-Alfort et même à y habiter.

Le 31 mai 2002, à Pantin (140, rue Jean Lolive), un fonctionnaire territorial (domicilié à Maisons-Alfort) a été expulsé de son lieu de travail par la police nationale (véhicule de service immatriculé 75N2394F). Un procédé qu’on espère rarissime. S’agissait-il de sanctionner une violation du secret défense ?

À Maisons-Alfort, un habitant a été placé en garde à vue du 23 mars 2004 au 9 septembre 2004, ce qui est une infraction criminelle selon l’article 432-4 du code pénal. Une procédure qu’on espère exceptionnelle. S’agissait-il de sanctionner une violation du secret défense ?

Le 3 octobre 2008, le Conseil d’État a rendu une décision juridictionnelle (C.E., 3e sous-section, n° 310.106, 3 oct. 2008 [président de sous-section : Alain MENEMENIS]) qui ne peut s’expliquer que par la destruction de pièces du dossier, comme le confirme la décision juridictionnelle suivante (C.E., 1e sous-section, n° 323.084, n° 323.085, n° 323.086, n° 323.087, n° 323.088, n° 323.089, n° 323.090, n° 323.091, 9 juin 2009 [président de sous-section : J. ARRIGHI de CASANOVA]). Un procédé qu’on espère hors normes. Fallait-il sanctionner une violation du secret défense ?

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