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VANDALISME AVANT RÉUNION

(CONVOCATION POUR L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2017)

L’avis de passage du facteur est arrivé mardi 9 mai 2017.

Comme chaque année depuis 1999, l’assemblée générale de copropriété est précédée, pendant cinq à six semaines, d’actes de vandalisme soigneusement mis en scène, afin d’atteindre plusieurs objectifs :

  • échauffer les esprits lors de l’assemblée générale et créer une ambiance tendue qui empêche toute discussion sereine et toute concertation avant le vote de décisions très importantes (approbation des comptes et du budget prévisionnel) ;
  • empêcher toute question gênante relative à la gestion de la copropriété et aux pièces comptables de certains lots de copropriété (je suis le seul copropriétaire qui pose des questions au sujet de la «disparition» mystérieuse d’une facture de 691 483,13 euros);
  • focaliser les débats sur la prétendue « criminalité » qui existerait dans l’immeuble ou à ses abords, et faire porter les soupçons sur (ou même accuser) un copropriétaire déterminé, toujours le même.

Les incidents observés au printemps 2017 sont les suivants.

Une boîte aux lettres vandalisée au n° 2 avenue Blum
  1. Une boîte aux lettres vandalisée au n° 2 avenue Blum
    Vers le 5 avril 2017, une boîte aux lettres a été défoncée au n° 2. Ce type d’incident a déjà eu lieu par le passé, dans d’autres cages d’escaliers (voir la rubrique « nouvelles brèves » de mon site web).
  2. Un scooter renversé devant le n° 6 avenue Léon Blum
    Les motos et scooters des résidents de l’immeuble sont habituellement garés devant le n° 6, sur un emplacement réservé pour le personnel des opérateurs de télécommunications (une fosse technique doit être accessible à tout moment). Dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 avril 2017, une calme nuit sans vent, le scooter d’un résident de l’immeuble s’est renversé (ou a été renversé).
    Ce type d’incident a eu lieu plusieurs fois par le passé, avec comme conséquence principale la mise en cause de certains résidents dont les fenêtres sont les plus proches du véhicule endommagé, et comme conséquence accessoire, le déménagement à brève échéance de l’utilisateur de la moto ou du scooter impliqué dans la provocation.
  3. Une serrure vandalisée au n° 6 avenue Blum
    Mardi 11 avril 2017, vers 10 heures, je sors nettoyer le pare-brise de ma voiture, garée devant l’entrée de l’immeuble. La serrure de la porte palière du premier étage du n° 6 fonctionne parfaitement. Je reviens un quart d’heure après. Entre-temps, la serrure de la porte palière a été vandalisée. Un vandalisme sophistiqué, qui est la signature d’un professionnel de la serrurerie : aucune trace d’effraction ; mais le pêne est bloqué, la poignée ne tourne plus, il est subitement impossible de fermer ta porte.
    N’ayant vu personne entrer au n° 6, ou en sortir, j’en déduis que l’auteur du vandalisme a opéré depuis l’intérieur de l’immeuble, soit qu’il réside lui-même dans l’immeuble, soit qu’il ait accédé aux parties privatives grâce à la complicité d’un résident. Et l’opération a été parfaitement minutée, ce qui implique une surveillance sans faille des lieux lors du passage à l’acte.

Les copropriétaires sont pour la plupart des hauts fonctionnaires de police et de gendarmerie, ou aussi des colocataires de procureurs et des maires-adjoints en contact permanent avec la BAC 94. Comment se fait-il que des délinquants prennent le risque d’affluer quotidiennement dans un tel immeuble ? Comment se fait-il que les auteurs de ce vandalisme très spécial parviennent à échapper tous les jours à leur vigilance ?

mise à jour du 09/05/2017
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