DROITS DES CITOYENS, DES CONSOMMATEURS, LITIGES AVEC DES FOURNISSEURS
VIDÉO-SURVEILLANCE GÉNÉRALISÉE
Dans le bulletin municipal n° 501 diffusé le 5 octobre 2021, on apprend que le conseil municipal de Maisons-Alfort s’est réuni le 23 septembre 2021, afin d’approuver le déploiement de la vidéoprotection sur la totalité du domaine public communal.
Les caméras seront implantées à des « endroits identifiés comme stratégiques », c’est-à-dire : entrées et sorties de ville, axes routiers et ronds-points, sorties de gares et de métros, abords des ponts routiers et des ponts de chemins de fer, voies piétonnes, bords de Marne, abords d’équipements municipaux, établissements scolaires, parcs et squares, commerces et marchés.
Le dispositif comportera 67 caméras fixes et 4 caméras mobiles.
Son coût est évalué à 1,8 million d’euros.
Les conseillers municipaux de l’opposition ont proposé qu’en conséquence les séances du conseil municipal soient également filmées, puis diffusées sur le site web de la mairie. Cette suggestion a été refusée par les élus de la majorité municipale.
Sources
– bulletin municipal n° 501 (octobre 2021 – pages 28 et 30) diffusé le 05/10/2021
– bulletin municipal n° 502 (novembre 2021 – page 26) diffusé le 05/11/2021
Par un heureux glissement sémantique, la vidéosurveillance est devenue au fil des années la vidéoprotection. Il est sans doute plus agréable d’être vidéo-protégé que vidéo-surveillé.
À Maisons-Alfort, il serait approprié de filmer aussi les assemblées générales de copropriété, afin de garder une trace du décalage observé certaines années (2006 -2007) entre les votes réels des copropriétaires et le compte-rendu de la réunion, et aussi des commentaires surprenants de certains copropriétaires de l’avenue Blum, au sujet de « l’insécurité » constatée dans la copropriété.
Maisons-Alfort est la célèbre commune « où il fait bon vivre ».
Pourquoi fait-il « bon vivre » à Maisons-Alfort ? Parce que la population est composée en majorité d’indigènes (gendarmes, fonctionnaires de police et de justice, pistonnés de toutes sortes) et parce que « la délinquance et l’insécurité sont devenues le lot quotidien des habitants de la commune ». L’un serait-il la conséquence de l’autre ?
Le dispositif approuvé par le conseil municipal représente 25 352 euros par caméra installée. Soit un montant très proche de l’amende infligée tous les cinq ans par le tribunal judiciaire de Créteil (tendance « Brise du lac de Créteil »), puis confirmée par la cour d’appel de Paris (tendance « pôle 4 chambre 2 ») aux copropriétaires récalcitrants qui refusent de lécher les bottes des indigènes dans les immeubles gérés par la cour d’appel de Paris (tendance « chambre de l’instruction ») et par les conseillers municipaux de la majorité.
Les progrès de l’intelligence artificielle permettront de perfectionner le dispositif approuvé par le conseil municipal de Maisons-Alfort : dès que possible, un logiciel de reconnaissance faciale permettra d’effacer automatiquement les infractions commises par les indigènes et de ne conserver en mémoire que les infractions commises par les rôdeurs, gogos et autres racailles. D’où une efficacité accrue du dispositif de vidéosurveillance.