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Nouvelles brèves, problèmes de voisinage

Un vol au n° 6 avenue Blum

Par 30 septembre 2018juin 11th, 2019No Comments

Dimanche 30 septembre 2018, vers 22 heures, je rentre chez moi et, comme d’habitude, il faut s’occuper des bagages (en effet, Maisons-Alfort est la commune « où il fait bon vivre »). Il y a des erreurs à ne pas commettre à Maisons-Alfort : par exemple, dans le hall d’entrée de votre immeuble, poser les papiers du véhicule (et une baguette de pain) au-dessus des boîtes aux lettres, pour chercher votre badge « VIGIK » dans votre poche.
Après avoir rangé les bagages dans l’appartement (qui devrait être un domicile protégé par l’article 226-4 du code pénal), je sors pour observer un incident : il y a un attroupement de policiers et de pompiers à l’angle de la rue Médéric et de l’avenue de la République. Rien d’intéressant toutefois, et je retourne chez moi, préoccupé (à Maisons-Alfort, un incident sans intérêt peut avoir des conséquences imprévues et néfastes), et j’oublie de récupérer la pochette avec les papiers de la voiture.
Selon la gardienne de la copropriété, consultée lundi 1er octobre 2018 en début de matinée, « aucune pochette n’a été trouvée au-dessus des boîtes aux lettres » . Mais il y avait une baguette de pain, et elle a supposé qu’un résident de l’immeuble était trop feignant pour jeter le pain (qui était frais, ça se voyait) à la poubelle ; donc elle a jeté la baguette de pain. Vrai ou faux ? Il est possible que la pochette ait    été récupérée pendant la nuit de dimanche à lundi par quelqu’un qui a négligé le pain.
Seule certitude : la pochette a disparu, avec son contenu. Elle a été trouvée par un voisin qui l’a gardée : la pochette disparue a en réalité été volée.
Autre certitude : le téléphone portable que j’ai perdu le 19 décembre 2017 dans les parties communes de la copropriété ne m’a pas été restitué. La personne qui l’a trouvé l’a conservé : autrement dit, le téléphone « perdu » a été volé lui aussi.
Rappelons que l’immeuble sert à loger des chauffeurs de procureurs, des commissaires divisionnaires et des chefs d’escadron : il fait bon vivre à Maisons-Alfort, mais pas pour tout le monde.

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