Une magistrate a été mise à la retraite d’office le 18 mars 2021.
Le père de ses quatre enfants lui avait annoncé son intention de la quitter. Elle avait alors organisé, le 5 mars 2019, un « vrai faux mariage » à l’insu de son ex-conjoint.
D’autre part, un juge a été chargé d’instruire une plainte.
Source : journal Le Monde daté du 4-5-6 avril 2021 (page 14)
Une sanction disciplinaire très rare, paraît-il, dans la magistrature. À cause d’un banal litige matrimonial.
Il est dommage qu’on ne puisse sanctionner ceux qui commettent des fautes bien plus graves :
- les juges qui, sachant pertinemment qu’ils ne sont pas compétents territorialement, acceptent de traiter un litige successoral afin de créer un préjudice irréversible à l’un des héritiers ;
- les juges qui retirent des pièces d’un dossier, afin d’altérer frauduleusement les faits ;
- les juges qui valident de faux documents comptables dans un litige de copropriété et les magistrats qui, grâce à des hommes de paille, gèrent des appartements afin d’y loger des individus en suivi socio-judiciaire ;
- les magistrats qui ordonnent une garde-à-vue de six mois.