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Revue de Presse

Manifestations anti-LINKY

Par 5 mai 2018juin 7th, 2019No Comments

Samedi 5 mai 2018, dans plusieurs villes de France métropolitaine, des manifestants ont critiqué les compteurs LINKY, en formant des chaînes humaines à chaque fois que les lieux le permettaient. Les manifestants font valoir plusieurs arguments : inutilité pour l’usager, intrusion dans la vie privée, impossibilité de refuser la pose de ces nouveaux compteurs, consultation par des tiers des données personnelles recueillies, influence des champs électro-magnétiques sur la santé des personnes (voir aussi : nouvelle brève du 24/12/2017).
Les personnes électro-sensibles interviewées par les journalistes se plaignent des nuisances suivantes : troubles du sommeil, vertiges, maux de têtes, nausées.

Sources :
– journal « Aujourd’hui en France » daté du du 9 mai 2018 (pages 10)
(Sites web) :
– [https://]www.ladepeche.fr (article du 24/04/2018 à 14h09)
– [https://]www.challenges.fr (article du 05/05/2018 à 15h21)

À Maisons-Alfort (Val-de-Marne), les compteurs LINKY ont été posés en juin 2016 (il y a deux ans) : aucune autorisation n’a été demandée aux personnes concernées, qui ont été placées devant le fait accompli. Lorsqu’il s’agit d’exécuter de force des décisions prises sans concertation, la commune de Maisons-Alfort est toujours en avance sur les autres.
Quant aux nuisances subies par les personnes électro-sensibles (entre autres : troubles du sommeil, vertiges, maux de têtes, nausées), elles sont connues depuis longtemps, et sont antérieures à la pose des compteurs LINKY : les médecins du travail les avaient décrites il y a vingt ans dans leurs publications consacrées aux champs radio-électriques.
On ne peut, sans un grand mépris pour les personnes électro-sensibles, qualifier ces nuisances de « troubles psychiatriques », bien que ce soit la coutume dans les villes de garnison telles que Maisons-Alfort. Il faut plutôt localiser et neutraliser les émetteurs hertziens clandestins, surtout ceux des copropriétés banalisées de la justice et des unités spéciales de l’armée et de la police : c’est l’une des missions de l’Agence nationale des fréquences (dont le siège social se trouve à Maisons-Alfort).

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