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Revue de Presse

Mal mystérieux à l’ambassade des États-Unis

Par 2 octobre 2017juin 7th, 2019No Comments

L’ambassade des États-Unis à La Havane (Cuba) a annoncé que depuis fin 2016 ses employés se plaignaient d’un mal mystérieux qui se caractérise par des maux de tête, des nausées, des étourdissements, mais aussi des pertes d’audition, des vertiges, des troubles du sommeil.
En attendant une explication plus détaillée, les problèmes sont attribués provisoirement à des « vagues d’ultrasons », et les personnes concernées ont été autorisées à retourner dans leur pays.
Source :

  • journal « Le Monde » daté du 1er-2 octobre 2017 (page 5)
  • Le Monde diplomatique (février 2017 – page 16)
  • Le Monde diplomatique (décembre 1999 – page 19)

La liste des symptômes est-elle exhaustive ? Ce « mal mystérieux », qui n’est peut-être pas si mystérieux que ça, ressemble beaucoup à ce que les médecins du travail appelaient en 1975 le « syndrome des hyperfréquences », qui affecte entre autres les personnels des aéroports. (Mais il est vrai que les ultrasons et les infrasons peuvent eux aussi créer des problèmes.)
En décembre 1999, dans la presse écrite française, un article présentait déjà ce que l’on appelait alors les « armes non létales ». On y apprenait que les hyperfréquences et les ondes radar provoquent (entre autres) des maux de tête, des nausées, des étourdissements, des pertes d’audition temporaires, des vertiges, des troubles du sommeil. En février 2017, dans la même publication mensuelle, un autre article faisait le point sur la pollution électromagnétique et le « syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques ».
En 2017, les immeubles qui abritent des hautes personnalités sont de plus en plus souvent sécurisés par des ondes radar. Il serait amusant d’apprendre un jour ou l’autre que les soucis du personnel de cette ambassade américaine sont en définitive causés par leur propre technologie de protection de l’immeuble.
Heureusement, à Cuba vingt-et-une personnes sont affectées par ce problème : lorsqu’une seule personne se plaint, on l’accuse de « délire de la persécution » (selon le diagnostic posé en mars 2004 par un farceur médical de l’A.P.-H.P. et un autre de la ZAC des Maréchaux).
Les personnes intéressées par le « mal mystérieux » de Cuba sont invitées à venir résider avenue Blum, où elles pourront constater par elles-mêmes que la torture électromagnétique est une réalité, et qu’elle est financée avec l’argent des contribuables, afin de préserver le petit confort des prétendues unités d’élites domiciliées à Maisons-Alfort.

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